samedi 30 août 2008

SUCRE

La Ville Blanche
Tout d abord, la route,enfin, on dirai plutôt un chemin, car ici en Bolivie, ce ne sont pas des routes, mais des communications inconfortables et parfois éprouvantes. Entre Potosi et Sucre c'etait de toute beauté, jusqu'au moment, où j'ai dû laisser ma place a des Boliviens qui n'arretaient pas de vomir des ampanadas M. et Mme Hugo et Charlotte se rapelleront. J'ai dû rester 3 heures debout dans ce bus "grande classe" ....lol



C'est ici, dans cette ville, où fut déclaré l'indépendance de la Bolivie, grâce au célèbre Simon Bolivar qui libéra plusieurs pays de l'invasion Espagnol. Si, La Paz est désormée le siège du gouvernement et des finances, Sucre demeure la capitale constitutionnelle du pays. Magnifiques ensembles de batiments chaulés, construits autour de jolis patios, cette cité pimpante préserve sa belle architecture coloniale et, un contrôle strict du développement, lui a permis de conserver sa splendeur.
PS//Sucre est inscrite au patrimoine mondial de l UNESCO









POTOSI

Oui oui, c est bien le sacre d Alfred Nobel qui est allume dans la main, on peut voir dans mes yeux la confiance... Hihii

Cette ville m'a énormement plu, pour sa somptueuse architecture coloniale ,son histoire et ses paysages montagneux andins. La ville se trouve à une altitude de 4 070 mètres et comptait environ 141 000 habitants en 2005. Elle est considérée comme la ville la plus haute du monde et a été construite au pied du Cerro Ric Montagne riche), une montagne de minerai d'argent, dominant la ville. La vieille ville fait partie de la liste du patrimoine de l'UNESCO.


Même si les conquistadors n'ont jamais trouvé "El Dorado" , ils se sont emparés de Potosi et de son Cerro Rico pour l'exploiter le plus possible, faisant travailler de 1545 a 1825 beaucoup d esclaves Indiens et Africains dont 8 millions périrent dans des conditions atroces.

Tout commença en 1544, quant un Inca local, parti à la recherche de son lama égaré, s'arrêta pour faire un feu au pieds de la montagne. Sous l'effet de la chaleur, le sol se mit à fondre et un liquide brillant se mit à couler.

Dans les mines coopératives du Cerro Rico, que j ai pu visité, on est exposé à des produits chimiques et à des gaz nocifs, poussières de silice, gaz arsenique, vapeur d'acétylène, dépôt d'amiante, dérivés de combustion
d'acétylène et de détonation d'explosifs. Leur travail est effectué, à l'aide
d'outils archaïque, à des températures variant de - 0°c à 45°c au quatrième et cinquième niveaux. Exposés à toutes sortes de produits chimiques et de gaz nocifs, les mineurs meurent habituellement de silicose après 10 à 15 ans passés dans la mine. Les mineurs se préparent à la journée de travail en mâchant ensemble, de la coca et buvant de l'alccol super fort, je vous le garantis, car j ai testé hip hip, pour oublier leurs conditions de travail. Les mineurs croient aussi à la présence du diable sous terre, là où règne une telle chaleur. Leurs conditions de travail ressemblent si fort à l'enfer, le minerai qu' ils obtiennent en dynamitant et en creusant la terre doit selon eux, appartenir au diable.